Que s’est-il donc passé à l’Eglise de Marolles, qui pendant quelques semaines, d’un important échafaudage, s’est parée?
Rassurez-vous, aucun ravalement du clocher n’était prévu. Seul maître Coq était visé, lui qui tout en tournant nous regarde, témoin silencieux de l’histoire et de nos petites histoires ; que de choses n’aurait-il pas à nous conter…
Lassé de nous contempler, il a décidé de nous servir de relais, à nous autres pauvres humains, qui d’un téléphone portable ne pouvons nous passer.
Lui qui, de métal était comme la croix qui le portait, a décidé de changer d’habit pour de fibre de verre s’habiller comme l’antenne, relais de nos bavardages, sans perdre sa qualité première, tourner suivant le vent.
Le paratonnerre, quant à lui, désireux d’affirmer son indépendance, sur la façade ouest du clocher, s’est allé placer.
Et l’ancien ? me direz-vous. Vous pourrez le contempler lorsque le musée des antiquités marollaises aura vu le jour…(mais il a été exposé à l’église lors de l’exposition de septembre 2000).
Le père Gilles Morel d’Arleux a évoqué la symbolique du coq :
Le coq représente l’unité des peuples qui se sont rassemblés pour former la Gaule.
On peut donc dire qu’il est le symbole de l’unité et de la réconciliation.
Dans la chrétienté, le coq signifie le passage de la mort à la résurrection. Et depuis le Xème siècle, sa place est sur le clocher.
Il y a une autre tradition, celle des compagnons charpentiers qui, avant de hisser le coq tout en haut du clocher, le promenaient à travers le village pour recevoir quelques offrandes des habitants.
On dit aussi que les jeunes filles doivent le baiser si elles veulent se marier dans l’année.
Sources : Merci à JT – Archives personnelles.